Dans la matinée du vendredi 16 juin 2023, le village d’enfants SOS Abomey-Calavi et le Réseau des Structures de Protection des Enfants en Situation Difficile (ReSPESD) ont commémoré la journée du 16 Juin, journée de l’Enfant Africain. Beaucoup d’enfants et de responsables des Organisations Non Gouvernementales ont pris part à la marche commémorative de la journée.
Tout a commencé le 16 juin 1976 en Afrique du Sud. Les écoliers noirs qui revendiquaient une meilleure éducation avaient été froidement massacrés par la police ségrégationniste de l’Afrique du Sud d’alors. Pourtant, ils ne revendiquaient que leurs droits. Ce fut un douloureux événement, mais l’Union Africaine a saisi l’occasion pour lui donner un autre visage : Journée de l’Enfant Africain. Ainsi, cette journée est désormais réservée à la réflexion sur la situation des enfants en Afrique. Cela fait trente-deux ans que dure cette commémoration.
Comme SOS Villages d’Enfants au Bénin a pris à bras le corps la question des droits de l’enfant, une pareille journée ne peut pas passer inaperçue. Ensemble avec ses partenaires du Réseau des Structures de Protection des Enfants en Situation Difficile (RESPESD), section de l’Atlantique, ont commémoré cette journée par une marche et une communication. La marche a commencé au village d’enfants SOS Abomey-Calavi pour connaître un premier arrêt au marché d’Abomey-Calavi où un discours a été lu par la représentante des enfants. « A moins de 14 ans, l’enfant n’a pas sa place au marché, mais à l’école. Non à l’exploitation économique des enfants. » Le message fort des enfants a été bien reçu par les responsables du marché qui ont approuvé l’initiative. Ils ont souhaité qu’une décision soit prise et bien suivie dans ce sens. Après le marché d’Abomey-Calavi, cap a été mis sur la Marie où attendait le troisième Adjoint au maire. Florence, une jeune participante au programme de la prise en charge de remplacement au village d’enfants SOS Abomey-Calavi a salué les autorités de la Commune. Elle les a exhortées à œuvrer davantage pour que les budgets à venir prennent vraiment en compte les doléances des enfants. Elles se résument en 2 points: Tous les enfants à l’école et plus jamais d’enfants de moins de 14 ans dans les marchés.
A leur retour au village d’enfants SOS Abomey-Calavi, deux communicateurs les attendaient pour les entretenir sur le thème de cette année. Les droits de l’enfant dans l’environnement numérique : Responsabilités des acteurs et des parents. Il s’agit de M. Maxime AGOUA, représentant du ReSPESD et de M. Darius GUEZO, assistant du Manager TIC à SOS Villages d’Enfants au Bénin. Ils leur ont non seulement expliqué les avantages du numérique mais aussi parlé de ses inconvénients. C’est de plus en plus clair que le monde ne peut pas fonctionner normalement sans le numérique, mais on peut bien vivre sans en être un accroc et sans s’exposer à ses grands risques. Ce fut une grande occasion pour le personnel SOS et leurs collègues des autres ONG de s’informer davantage sur le numérique.